A 63 ans Jean-Claude Moriceau réussit à reproduire les oeuvres des plus grands peintres.
Bluffant et émouvant...
Des Quentin de la Tour, des Vermeer, van Gogh et autres Monet…
Sans oublier un magnifique triptyque de Bosch qu’il est en train de finaliser.
Jean-Claude Moriceau entouré de ses chefs-d’œuvre est un homme heureux.
S’il s’agissait de vrais il y en aurait pour des centaines de millions d’euros .
Mais voilà ce ne sont que des copies. Exécutées avec maestria par celui qui rêvait de faire les Beaux Arts dès l’âge de 11 ans.
Issu d'une famille modeste ce mayennais est devenu chauffeur routier.
Sans oublier de peindre et de peindre encore à ses heures perdues.
Puis vint le temps de la retraite et désormais à 63 ans cet exceptionnel copiste peut enfin s’adonner à sa seul passion copier les plus grands tableaux des plus grands artistes.
Plutôt attiré par la peinture flamande il peut tout de même s’intéresser à d’autres époques, d’autres styles.
Dans son abri de jardin transformé en atelier il se livre bien volontiers.
Alors quelle est la différence entre copiste et faussaire ?
"Ah, je m’attendais à la question ! Faire un faux, j’aurai bien aimé… Pour moi évidemment !
Mais un faux cela requiert des peintures particulières, un cadre une toile de l’époque. Et aujourd’hui avec la technologie impossible de faire un faux sans qu’il soit vite détecté…"
Mais peu importe l’homme peint avant tout pour lui et il hésite même à vendre ses toiles.
"Ma plus belle récompense, c’est d’avoir vu un jour un Anglais regarder et regarder encore
un Vermeer que j’avais peint avec les larmes aux yeux. Il a insisté pour me l’acheter, mais il n’était pas à vendre, j’ai refusé."
Voilà donc la philosophie de ce copiste autodidacte qui commence tout de même à se faire un nom dans sa spécialité.
Il exposera une vingtaine de ses œuvres aux Sables-d’Olonne, salle des Gardes, dans quelques
jours.