Le projet de prison à Bouguenais, au sud de Nantes, ne fait plus partie du programme immobilier de la justice. C'est ce que vient de se faire confirmer la députée nantaise Aude Amadou. Le projet d'Angers-Trélazé semble également compromis.
La prison de Bouguenais ne devrait pas voir le jour dans le cadre du programme immobilier de la justice.
"Ce projet d’équipement était attendu par certains", écrit Aude Amadou dans un communiqué, "dédié à l’incarcération des prévenus en attente de jugement et des condamnés à de courtes peines, l’établissement pénitentiaire aurait eu une capacité limitée à 300 places. La région Ouest avait été identifiée comme "prioritaire" pour la création de nouvelles places de prison, au même titre que Provence-Alpes-Côte d'Azur et l’Ile-de- France."
"Depuis l’annonce du non transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique, le Gouvernement par la voix de notre Premier Ministre s’est engagé à des "compensations exemplaires" poursuit la députée de la 4e circonscription de Loire-Atlantique, "représentante d’un territoire dont des communes sont particulièrement impactées dans leur développement, j’appelle à une mobilisation de l’État et des collectivités pour soutenir l’attractivité de notre région."
Et Angers ?
Le projet de prison d'Angers-Trélazé, pourtant qualifié de "promesse irrévocable" par l'ancien Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas serait également remis en question.
Il ne ferait pas partie du programme immobilier de la justice présenté lundi en interne.
10 hectares de terrain auraient pourtant déjà été achetés par l'Etat à la sortie de Trélazé afin d'accueillir une maison d'arrêt de 5 à 600 places.
La semaine passée, le ministère de la Justice avait déjà annoncé qu'aucune nouvelle prison ne serait construite en Vendée, que ce soit à Fontenay-le-Comte ou à La Roche-sur-Yon.La région des Pays de la Loire ne verrait la création d'aucun nouveau centre pénitentiaire alors que dans la région voisine en Bretagne, Rennes serait doté d'une nouvelle maison d'arrêt de 450 places.