Bonne nouvelle pour les travailleurs du week-end : la nuit prochaine, on gagne une heure de sommeil. Dans ce sens-là, ça va, pourtant le changement d'heure suscite toujours les critiques.
Pourquoi change-t-on d'heure ?En France, le dispositif existe depuis 1976. Trois ans après le choc pétrolier, l'idée était de réaliser des économies d'énergie en faisant coïncider les horaires d'activité avec l'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.
Depuis 1998, les dates du passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars, et à celle d'hiver, le dernier dimanche d'octobre, sont harmonisées au sein de l'Union européenne.

"La littérature scientifique montre que le changement d'heure peut induire des troubles du sommeil, de la vigilance, des accidents de la route, des dépressions, des suicides, et des infarctus du myocarde", a écrit vendredi l'Inserm dans un communiqué.
"La transition est plus perturbante en hiver chez les couche-tôt", précise-t-il.
Selon Claude Gronfier, chercheur à l'Inserm cité dans le communiqué, "changer d'heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l'attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s'adapter aux nouveaux horaires".
##fr3r_https_disabled##