Les préfectures de Vendée, de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire mettent en place des mesures de protection de la ressource en eau. Elles appellent aussi à la responsabilité citoyenne.
Vous avez l'impression qu'il a plu tout l'été ? Ce n'est pas forcément faux. Pourtant, les préfectures de Vendée, de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire viennent d'annoncer des mesures de limitation d'usage de l'eau. En cause : certains cours d'eau atteignent des seuils critiques.
Plusieurs secteurs en alerte en Vendée
Le secteur Maine, le secteur Lay et le secteur Autize superficiel sont placés en "alerte". Par conséquent, il est interdit d’irriguer les terres agricoles de 10h à 20h, sauf en techniques économes et sauf pour les cultures sensibles.
Le secteur Logne-Boulogne est catégorisé en "alerte renforcée". Ceci signifie que les arrosages des espaces verts, des massifs de fleurs, des terrains de sport sont interdits. Le remplissage des piscines, le nettoyage des véhicules, façades, voiries est également prohibé.
Le secteur Vie-Jaunay et Côtiers Vendéens est placé en catégorie "crise" : tous les prélèvements d'eau sont interdits, à l'exception des usages prioritaires (l'alimentation de la population en eau potable par exemple). Il rejoint le secteur Marais Breton non réalimenté, déjà à ce seuil critique.
Dans un communiqué, le préfet de la Vendée "invite chaque utilisateur d’eau à être vigilant et à agir afin de maîtriser sa consommation".
Les cours d'eau du Maine-et-Loire sous surveillance
La préfecture de Maine-et-Loire observe "une baisse progressive du débit des cours d’eau".
Pour enrayer cette dynamique, les zones d'Oudon, d'Evre et de Romme sont placées en état de "vigilance".
Plus préoccupant : le secteur d'Aubance devient en "alerte".
Et plus conséquent encore : les zones de Layon, Divatte, Thau, Couasnon et Dive basculent en "alerte renforcée".
Restrictions aussi en Loire-Atlantique
Le bassin de la Logne, où le débit des cours d'eau diminue fortement, passe en "alerte renforcée". Le bassin des Côtiers bretons (hors secteur réalimenté) reste en "crise". Le reste du département est placé en "vigilance", c'est-à-dire que tous les prélèvements et les usages d'eau doivent être auto-limités.
Malgré les intempéries, chacun est donc amené à limiter sa consommation d'eau.