La rentrée c'est jeudi et cette année sera plus sécuritaire que les années passées à cause de l'état d'urgence et des attentats qui ont eu lieu ces derniers mois. A la demande des ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale il faudra accentuer la vigilance en milieu scolaire.
La sécurité dans les établissements scolairesLe collège-lycée Saint Joseph - Saint Thomas d'Aquin est encore vide mais à partir de jeud, 2100 élèves et enseignants entreront et sortiront chaque jour de l'établissement...
Un flux difficile à contrôler d'où la mise en place d'une carte magnétique, un badge nominatif indispensable pour pénétrer dans le collège-lycée et qui permet d'en sécuriser les accès...
"Il est difficile depuis l'année dernière de pénétrer dans l'établissement" rassure Guillaume Dauby, chef d'établissement St Joseph - St Thomas d'Aquin, "l'ensemble du site est clôturé et seuls deux accès par unité permettent de rentrer dans les établissements"
Le collège-lycée Saint Joseph - Saint Thomas d'Aquin a investi 60 000€ pour mieux contrôler ses accès. Mais pour l'enseignement public et privé, pas question de créer des établissements bunkers. La sécurisation passe par des solutions parfois simples...
"Je pense que dans certains établissements il va falloir diminuer le nombre d'entrées", constate Hervé Bonamy, directeur de l'enseignement catholique en Loire-Atlantique, "on a certains établissements à 4, 5 ou 6 entrées. Je pense que raisonnablement il va falloir réfléchir à deux entrées."
Une vigilance accrue, précisée dans une circulaire ministérielle du 29 juillet... Elle impose désormais trois exercices de sécurité dans l'année scolaire dont un simulant un attentat avec intrusion. Les écoles, collèges, lycées, publics et privés, devront tous l'organiser avant les vacances de la Toussaint.
"Cet exercice nouveau c'est de rvoir comment dans l'école, dans l'établissement, on réagit. Comment les élèves réagissent, commenbt ils évacuent les classes, où ils se régroupent", explique William Marois, recteur de l'Académie de Nantes, "quelles sont les relations que 'lon noue avec les services de plice ou de gendarmerie pour que chacun sache comment réagir et que ce soit fait aussi de manière non traumatique pour les élèves."
La région des Pays de la Loire va également débloquer des fonds pour renforcer la sécurité des lycées : deux millions d'euros qui permettront d'équiper certaines entrées de caméras vidéo.