Représentante méconnue du ministère de la culture dans la région, la DRAC est impliquée dans de nombreux domaines artistiques et patrimoniaux. L'institution fête ses 40 ans cette année, l'occasion de revenir sur son rôle en Pays de la Loire.
De l'archéologie au cinéma, de l'art de rue à la gestion de musées : la Direction Régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire, antenne du ministère de la culture en province, est un acteur presque incontournable de l'activité culturelle dans la région. Sans être pour autant reconnue par le grand public.
"Le premier axe est la préservation du patrimoine", explique Nicole Phoyu-Yedid, directrice de la DRAC en Pays de la Loire. "Un autre axe est celui de la création, et même de la création contemporaine. C'est l'aide aux structures culturelles sur tout le territoire".
Fête de la musique, journées du patrimoine ou des jardins... La Drac, placée sous l'autorité du préfet de région, accompagne souvent des événements grands publics. "Nous aidons aussi à acheter des oeuvres", notamment avec le Frac (Fonds régional d'art contemporain).
L'approche culturelle de l'institution a évolué depuis 40 ans. "Progressivement, ce qu'on appelle aujourd'hui les Scènes de musiques actuelles (Smac) sont extrêmement valorisées", détaille Nicole Phoyu-Yedid. Les disciplines contemporaines et musiques actuelles sont entrées dans le giron de la Drac.
D'autant qu'en Pays de la Loire, son histoire est particulière : la Drac n'a pas 40, mais 48 ans. Si le décret fondateur date bien de 1977, dans la région de premières expérimentations sont développées dès 1969.
Reportage de Céline Dupeyrat, Dominique Le Mée et Sophie Goubil. Avec comme interlocuteurs :
- Cécile Duret-Masuret
- Claire Nédellec
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