L'ex-premier ministre sarthois François Fillon a pris acte lundi soir de sa défaite face à JF Copé pour la présidence de l'UMP. Ce mardi matin, Copé lui a proposé de devenir "vice-président" de l'UMP.
François Fillon a toutefois souligné la "fracture à la fois politique et morale" au sein du parti, ajoutant qu'il se prononcerait sur son propre avenir "dans les jours qui viennent".
"Je prends acte du résultat, j'aurais préféré m'en satisfaire (...) Au-delà des nombreuses irrégularités de ce scrutin que j'aurais pu contester, ce qui me frappe surtout ce soir est que la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste, cette fracture est à la fois politique et morale. La réduire et la dépasser, tel est l'objectif que désormais je m'assigne. Je ferai connaître dans les jours qui viennent les formes que prendront mon avenir et mon engagement politique", a-t-il déclaré à la presse depuis son siège de campagne parisien du VIIe arrondissement.
Dans cette déclaration laconique d'une minute, François Fillon, qui a perdu de 98 voix face à son rival Jean-François Copé, a souligné que, "pour des raisons qui dépassent (s)on destin personnel, les méthodes déployées ne rencontrent de (s)a part aucune approbation".
L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy s'exprimait avec autour de lui les membres de son équipe de campagne, notamment les anciens ministres redevenus députés UMP Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez.
Je ferai connaitre dans les jours qui viennent les formes que prendra pour l'avenir mon engagement politique.
— François Fillon (@FrancoisFillon) Novembre 19, 2012
Réduire et dépasser la fracture qui traverse notre camp : tel est l'objectif que je m'assigne
— François Fillon (@FrancoisFillon) Novembre 19, 2012
Ce qui me frappe ce soir c'est que la fracture politique et morale qui traverse notre camp est désormais manifeste.
— François Fillon (@FrancoisFillon) Novembre 19, 2012