L'ancien Premier ministre, l'ex député de la Sarthe, l'ancien maire de Sablé a bien du mal avec les Parisiens, socialistes et UMP. Internet, en pleine polémique sur le mariage pour tous, fait également ressurgir les positions du jeune député sarthois contre la dépénalisation de l'homosexualité.
Retour sur Twitter
Il aime le web, le net, les blogs, la communication directe avec ses "followers". En pleine crise à l'UMP, l'ancien Premier ministre a été plutôt discret sur les réseaux. Hier, l'ancien sarthois est sorti de sa réserve 2.0. Sur Twitter, il se positionne en vue des prochaines municipales, longtemps son objectif secret pour expliquer son parachutage dans le VIIème arrondissement parisien à la fin de son quinquennat à l'Hôtel Matignon.L'année dernière @bertranddelanoe me jugeait trop provincial pour Paris. À présent, il accuse @nk_m d'être "cynique".
— François Fillon (@FrancoisFillon) 2 février 2013
Vendredi, le maire de Paris jugeait le parachutage annoncée de Nathalie Kosciusko-Morizet dans la Capitale de "cynisme aimable". "Elle vient de se faire élire à Longjumeau et avec tranquilité, elle dit aux habitants -je vous aime bien, mais vous n'êtes pas assez bien pour moi. Et pour ma carrière, il faut que j'aille à Paris. Ce sont des choses que les Parisiens ont rejetées, à droite comme à gauche" expliquait, sur Europe 1 Bertrand Delanoe.
Delanoë : "Tout le monde se réjouira du mariage... par Europe1fr
A l'UMP l'anti-filloniste de toujours Rachida Dati pense ou prou la même chose. Pierre Charon, cet élu proche de Jean-François Copé comme Rachida Dati, est parti à l'offensive contre "les parachutés". "Paris n'est pas une terre de refuge" explique le copéiste. Dans le journal le Parisien, vendredi, le président du groupe UMP au conseil de Paris Jean-François Legaret estime lui que "le fait de ne pas être parisienne n'était pas vraiment un atout" pour l'ex ministre de l'écologie de François Fillon, taxant par ailleurs l'arrivée annoncée de NKM à Paris "d'opération markéting".
Fillon roule pour NKM à l'Hôtel de ville ?
C'est la question que se posent les observateurs. "Fillon laisse le champ libre à Kosciusko-Morizet" explique le Monde. La guerre fratricide à l'UMP aurait-elle laisser tant de traces pour que François Fillon choisisse de se retirer de la course? Fillon, le nouveau député parisien ne dit mot et samedi matin dans un ultime tweet reprend une partie de l'argument des anti-parachutage.
Paris appartient aux parisiens, pas aux socialistes.
— François Fillon (@FrancoisFillon) 2 février 2013
La mémoire du web
Autre déboire 2.0 pour le député de la Rive-Gauche, le droit de suite et les positions d'hier gravées à jamais sur la mémoire virtuelle du réseau mondial. En pleine polémique sur le mariage pour tous, au coeur du débat parlementaire sur le sujet les positions contre la dépénalisation de l'Homosexualité du jeune député de la Sarthe François Fillon en 1981 ressurgissent.Quand je consulte la liste des députés qui ont voté contre la dépénalisation de l’homosexualité #OnNOublieRien##fr3r_https_disabled####fr3r_https_disabled##Des positions largement commentées par les internautes parisiens, comme Jean-Luc Roméro ancien élu RPR, aujourd'hui proche de Bertrand Delanoë, militant historique contre le SIDA et pour la défense des droits des homosexuels.
#Fillon ne veut pas laisser Paris au #PS ! Au fait, a-t-il dit aux Parisiens qu'il avait voté contre la dépénalisation de l'#homosexualite ?
— Jean-Luc Romero (@JeanLucRomero) 2 février 2013
«Mariage pour tous» : E. Guigou évoque le fait que Fillon a voté contre la dépénalisation de l'homosexualité en 1981 20min.fr/a/1092157
— Ho! Hisse! (@ho_hisse) 1 février 2013
Il y a 30 ans Fillon avait déjà 30 ans de retard ! (Fillon contre dépénalisation de l'homosexualité)bit.ly/XLUhsK #mariagepourtous
— sophia aram (@SophiaAram) 31 janvier 2013