Arnaque aux pellets sur internet : les conseils de la gendarmerie pour éviter les pièges

Les ventes de poêles à granulé ont augmenté ces derniers mois. Mais trouver des granulés de bois s'avère difficile voire quasi-impossible en ce moment. Conséquence : les arnaques se multiplient sur internet et des plaintes ont même été déposées en Sarthe.

C’est une denrée rare : des granulés de bois. Mais pas de précipitation dans cette entreprise de la Sarthe, tous les sacs sont déjà vendus.

Une pénurie nationale

En 30 ans de métier, Éric Bougeard n’a jamais connu une telle situation. Chaque jour, il reçoit des dizaines de demandes de devis de toute la France.

"C’est un peu la panique parce qu’on a des demandes de Lille, de Lyon, d'Ancenis comme si c'était une évidence d'aller chercher son combustible à 500 kilomètres de chez soi".

Éric Bougeard

Chef d'entreprise

Alors que tous les professionnels évoquent une pénurie de granulés de bois, ce patron a remarqué que sur internet, les annonces se multiplient. Mais celles-ci semblent frauduleuses.

Alors que les prix du marché tournent entre 10 et 14 €, certains sites proposent des sacs à 4 ou 5 €.

De simples vérifications pour éviter l'arnaque

Des arnaques confirmées par la gendarmerie de la Sarthe. 22 plaintes ont été enregistrées depuis le début de l’année.

Alors pour alerter le consommateur, les gendarmes ont posté quelques conseils sur les réseaux sociaux. Parfois, cela commence par une simple vérification.

"Il faut essayer de choisir les sites qui ont une plateforme de paiement sécurisée, explique le chef d'escadron Maldant, officier adjoint de la police judiciaire de la Sarthe, ça veut dire que sur l'adresse du site vous devez avoir un "https" et ensuite au niveau de plateforme de paiement il y a un petit cadenas. 

Il doit y avoir une vérification de votre banque. Si on vous demande un virement, méfiez-vous. Généralement, les entreprises ne demandent pas de virement

Chef d'escadron Maldant

Officier adjoint de la police judiciaire de la Sarthe

En cette période de crise énergétique et avec la baisse des températures, la gendarmerie craint de voir le nombre de victimes augmenter.