Une semaine après l'incendie dans une cave d'un immeuble au Mans, qui avait fait six blessés, dont deux graves, deux mineurs ont été placés en garde à vue et présentés ce vendredi à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen. Les deux adolescents, âgés de 15 ans, reconnaissent leur présence dans la cave mais s'accusent mutuellement des faits.
L'origine intentionnelle du sinistre est maintenant confirmée. Après l'incendie d'un immeuble au Mans dans la nuit du 18 août, deux adolescents ont été placés en garde à vue et présentés à un juge d'instruction pour être mis en examen, annonce le Procureur de la République du Mans dans un communiqué publié ce 25 août.
Six blessés, dont deux graves
L'incendie s'est déclaré dans la nuit du vendredi 18 août au samedi 19 août, dans un immeuble rue Paul Courboulay au Mans. Plus de 80 pompiers ont été mobilisés et par précaution, tous les résidents ont été évacués. Parmi eux, six ont été hospitalisés, dont deux en état d'urgence. "À ce jour, un seul des résidents, dont l’état de santé s’est stabilisé, est toujours hospitalisé", précise le parquet du Mans.
Un chien d'aveugle est également mort suite à cet incendie.
L’expertise révélait un point de départ de l’incendie dans une cave de l’immeuble et l’alerte avait été donnée par un résident observant un mouvement suspect en cet endroit.
Quelques jours après les faits, un mineur placé dans un foyer de la ville dénonçait un camarade comme étant l'auteur de l’incendie. "Les investigations ont conduit le Commissariat de Police du Mans à constater la double implication de ce mineur, mais aussi de celui qui le dénonçait", ajoute le procureur de la République.
Deux mineurs qui "s'accusent mutuellement des faits"
Le magistrat a ouvert une information judiciaire pour "tentative de meurtre" et "destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". Les deux mineurs, placés en garde à vue, "reconnaissent leur présence dans la cave, mais s’accusent mutuellement des faits".
"Des mesures de sûreté, en adéquation légale avec leur âge, sont également requises à leur encontre", précise le procureur de la République du Mans.
