Les Pays de la Loire affichent le taux de pauvreté le plus bas de France métropolitaine selon les derniers chiffres publiés par l’Insee. C'est en Vendée qu'il est le plus bas de la région.
Selon une étude de l'INSEE datant de 2020, mais dont les chiffres sont sortie en octobre 2023, les Pays de la Loire ont le taux de pauvreté monétaire le plus bas de France métropolitaine.
En clair, dans notre région, moins de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, dans une région où le taux de chômage, à 5,6 %, est l’un des plus bas du territoire français.
Une pauvreté moins marquée en Pays de la Loire
On compte 10,5 % de personnes pauvres dans notre région contre 14,4 % en France. Cela représente 400 000 personnes en situation de pauvreté monétaire dont 120 000 enfants.
"Au niveau départemental, la pauvreté est également moins marquée que dans les autres départements de France métropolitaine, explique l'INSEE , cela se traduit par des niveaux de vie médians des personnes pauvres parmi les plus élevés de France métropolitaine".
Dans la région Pays de la Loire, la Sarthe a le taux de pauvreté le plus élevé avec 12,9 %. La Vendée, avec 8,9 % est celui où la pauvreté est moins marquée.
La pauvreté est moins marquée quel que soit l’âge. Cependant, les territoires sont diversement touchés par la pauvreté. Les zones urbaines à forte densité de population le sont davantage.
INSEEEtude menée en 2020
Les plus exposées, les familles monoparentales, avec un taux de pauvreté de 26,9 %. Le taux de pauvreté est également plus élevé pour les moins de 30 ans, s'élevant à 17,5 %.
Plus du tiers des revenus des ménages les plus pauvres vient des prestations sociales.
L'INSEE a défini six profils de ménages pauvres, les plus touchés sont les ménages retraités ayant de petites retraites (28,8 %) et dont le revenu médian est de 977 euros. Il s'agit bien souvent de personnes vivant seules, principalement en Mayenne et Vendée.
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Zoom sur la métropole de Nantes
Le taux de pauvreté monétaire est de 11,9 % sur la métropole nantaise, 1,4 point de plus que la moyenne régionale.
Une fois de plus, ce sont les moins de 30 ans qui sont les plus touchés et les familles monoparentales.