Ils ont nié à l'audience avoir participé aux violences, alors qu'ils avaient été interpellés sur place portant des équipements type poing américain, casque et protège-dents.
Les faits avaient eu lieu le 14 décembre 2019. Alors qu'un rassemblement avait été organisé devant la cathédrale du Mans par des mouvements d'extrême droite afin de commémorer un massacre de Vendéens en 1793 dans cette ville, plusieurs dizaines de militants s'en étaient pris dans la soirée à des commerces, notamment un bar gay, provoquant quelques dégâts.Après intervention de la police et l'utilisation de gaz lacrymogènes pour disperser les casseurs, cinq jeunes avaient été interpellés.
Ce 30 novembre 2020, quatre d'entre eux ont été condamnés par le tribunal correctionnel du Mans à des amendes de 300 à 600 euros pour participation à un groupement en vue de la préparation de violences, tandis qu'un cinquième a été relaxé.
Militants ou sympathisants de l'Action française, ces jeunes ont de 19 à 25 ans et sont domiciliés à Angers, Rennes, au Mans ou en région parisienne.
A l'époque des faits explique l'AFP, "un groupuscule d'extrême droite, Ouest Casual, avait revendiqué sur sa page Facebook les affrontements avec des militants antifascistes, qui s'étaient rassemblés pour une contre-manifestation."