Le circuit du Mans accueillait le championnat du monde de karting. 320 pilotes venus du monde entier se sont affrontés dans cinq catégories différentes. Parmi elles, la catégorie KZ, sorte de Formule 1 du karting. Un véritable tremplin pour détecter les futures stars de la course automobile.
Il est dans le viseur des plus grandes écuries, Tuukka Taponen tout juste 16 ans a un palmarès éloquent. Il a été champion du monde de karting, catégorie "OK" l'an dernier. Le Finlandais sait qu'il doit viser au minimum le podium.
"Je dois être vraiment bien placé dans le classement si je veux aller plus haut, par exemple en Formule 3 régionale ou en Formule 3, donc je dois toujours être prêt pour la saison à venir."
Au-delà des qualités de pilote, il faut aussi savoir trouver des financements. Adrien Renaudin en sait quelque chose, le pilote français vient d'entamer sa quatrième saison en karting KZ.
"Je n'ai pas eu de budget pour passer en automobile même si j'ai commencé un peu la formule 4. Mais ça s'est arrêté là parce que je ne pouvais pas aller plus loin et donc du coup je préfère me focaliser sur le karting et aujourd'hui, je suis pilote pro et pour l'instant, ça me plaît."
À l'image d'Adrien, l'essentiel de la catégorie KZ regroupe des pilotes qui ont choisi de poursuivre leur carrière en karting. Pour les plus jeunes, c'est certes un tremplin, mais aussi le meilleur moyen d'apprendre son métier de pilote professionnel.
"Ça permet aux jeunes pilotes de pouvoir acquérir les bases à la fois de la technique, de comprendre comment fonctionne le matériel, mais également d'acquérir l'expérience pour faire des dépassements pour gérer une course et ça il n’y a rien de mieux que le karting pour le faire." explique Alban Martinet, responsable karting à la Fédération internationale.
Tuukka Taponen, à bord du kart numéro 8, rêve de Formule 1 comme beaucoup d'autres pilotes de son âge et de suivre l'exemple de Max Verstappen et de Charles Leclerc tout deux champions en 2013 de cette catégorie KZ.