Michel Piron exclut de rester "de rester dans une UMP qui serait présidée par un président contesté et contestable" en n'écartant pas l'hypothèse de la formation d'un groupe filloniste autonome à l'Assemblée nationale
Interrogé sur la formation d'un tel groupe, ou son éventuel départ pour l'UDI de Jean-Louis Borloo, M. Piron, élu du Maine-et-Loire et ancien de l'UDF, a jugé "encore prématuré" de répondre. Mais, a-t-il ajouté, la formation d'un groupe filloniste, évoquée dimanche soir par son collègue Lionel Tardy, est "une hypothèse que je n'écarte pas".
En tout état de cause, a-t-il souligné, "j'exclus de rester dans une UMP qui serait présidée par un président contesté et contestable", et "je ne me retrouve pas dans les appréciations que fait Jean-François Copé".
"Mais je ne prétends pas avoir tout seul les clefs", a-t-il dit, en rappelant que les parlementaires fillonistes se réunissaient mardi. "Je discute actuellement avec ceux qui me sont proches", a-t-il précisé, en chiffrant leur nombre à au moins 15 à 20 députés. Le nombre minimal de députés pour constituer un groupe parlementaire est de 15.
Sur les trois participants à la réunion dimanche soir, qui a échoué, entre Alain Juppé, François Fillon et Jean-François Copé, "il y en a deux qui ont montré qu'ils étaient des hommes d'Etat : Alain Juppé et François Fillon", a lancé M. Piron.