Un cas de grippe aviaire "faiblement pathogène" a été détecté dans un élevage de la commune de Précigné, dans la Sarthe. Vendredi, deux élevages étaient concernés dans le Maine-et-Loire.
L'objectif est d'éviter tout risque de propagation. Mais pour les canards et les éleveurs, la sanction est cruelle : après la découverte de foyers pathogène H5N1, la règle est l'abattage.
Les autocontrôles demandés visent à "éviter la diffusion du virus influenza aviaire entre exploitations comme cela a été le cas dans le sud-ouest en 2016 et 2017", rappelle la préfecture. Les mouvements de volaille ont été interdits le 5 mars autour d'une exploitation de Précigné et de Notre-Dame-du-Pé, dans la Sarthe. Les 9 000 canards ont été abattus ce mardi.
Dans son communiqué, la préfecture explique que "l’identification de ce virus faiblement pathogène, sans menace pour l’homme, n’a pas de caractère exceptionnel et sa circulation est connue dans l’avifaune sauvage. Cependant, la mise en évidence de ce virus rappelle l’importance de l’application stricte de mesures de biosécurité dans les productions animales, et en particulier aux niveaux des élevages et du transport des animaux."
L'histoire se répète régulièrement dans la région ces derniers mois : vendredi, deux élevages de Maine-et-Loire, à Vihiers et au May-sur-Êvre. 6 500 bêtes pour le premier, 12 500 pour le second ont également été abattus. La préfecture du département indique qu'une enquête épidémiologique a été ouverte.