Tous les secteurs sont concernés par les nouvelles règles sanitaires et la flambée épidémique. Avec les arrêts maladies qui se multiplient, les agences d’intérim sont très sollicitées. Mais elles même doivent adapter leurs méthodes de travail. Pas simple. Exemple à la Roche-sur-Yon.
3 salariées au lieu de 5 ! Une difficulté supplémentaire pour cette agence d’intérim Temporis de la Roche-sur-Yon, qui est très sollicitée, en ce début d’année, pour remplacer les nombreux arrêts maladie dans les entreprises. Industrie, BTP… tous les secteurs sont touchés.
Le téléphone ne cesse de sonner. La gérante de l’agence est venue prêter main forte à ses collaboratrices en surchauffe. " J’ai dû reprendre du service dans l’opérationnel. Comme nos clients, on est confronté à la même situation", explique Marie Redais.
Palier une absence dès l'après-midi
La situation est complexe. Il y a des arrêts de travail en pagaille dans les entreprises mais aussi chez les intérimaires. Ce qui complique d’autant la tâche pour parvenir à remplacer les malades.
Entre deux appels, Mélanie Rontard, la responsable administrative et financière de l’agence d’intérim apporte des précisions. " Parfois, effectivement il faut une personne pour palier une absence dès l’après-midi ou le lendemain. Très régulièrement, il faut être très rapide dans les remplacement". Pas simple de trouver du personnel pour répondre à toutes les sollicitations.
À Beaulieu-sous-la-Roche, à quelques kilomètres de la préfecture de la Vendée, Cistebois, une entreprise de construction d’habitations en bois est en pleine expansion. Elle recherche entre 20 et 30 salariés d’ici la fin du mois de janvier. Elle doit aussi faire face en même temps à des absences dues à des cas covid.
Un vrai casse-tête pour Bruno Trouvat, le président de Cistebois. " Lundi en rentrant de congés, on avait deux personnes malades du covid, plus deux cas contacts. Et aujourd’hui, on a encore un malade", indique le chef d’entreprise.
42h et télétravail
La société travaille en modulation d’heures. Donc les salariés sont passés à 42h par semaine. "On fait aussi des heures supplémentaires pour compenser le remplacement des personnes absentes. En parallèle, on met en place le télétravail pour nos techniciens et nos commerciaux" ajoute Bruno Trouvat.
En Vendée, le taux de positivité des tests est de 6% soit un point de moins que le taux régional.