Noirmoutier : la récolte de la bonnotte, pomme de terre primeur, est lancée

La bonnotte, variété ancienne de pomme de terre primeur, est l’une des vitrines gastronomiques de l’Île de Noirmoutier. La récolte vient de débuter. Les amateurs pourront la déguster dès la fin de semaine.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Petite et ronde, récoltée exclusivement en mai, la pomme de terre primeur, la bonnotte, est l'un des produits phares de l'Île de Noirmoutier. Relancée il y a une trentaine d’années, sa culture respecte un cahier des charges très précis. La récolte est exclusivement manuelle, tout comme l'amendement des sillons avec du goémon frais à l'automne.

Image de marque inestimable pour ses producteurs, elle ne représente cependant qu'une partie infime de leurs plantations. Fragile, la bonnotte offre de petits rendements, comparée à sa cousine primeur la Sirtema.

Nicolas Garnier, agriculteur consacre 2% de son domaine à sa production. "Le principe de la pomme de terre primeur, c’est sa peau qui est très fine, qui s’enlève au doigt", explique-t-il.

"Une fois qu’elle a passé le stade fleur, elle commence tout de suite à changer de goût. Donc on a quelques semaines pour la récolter. Il ne faut pas qu’on se loupe, elle est assez difficile à faire quand même".

Un peu moins de 200 tonnes sont produites en moyenne par an. Introduite sur l'île entre les deux guerres, la bonnotte a été activement revalorisée il y a 30 ans, par la Coopérative Agricole de Noirmoutier, née en 1945.

"Ils étaient 350 producteurs, aujourd’hui, ils ne sont plus que 24. Même si les surfaces restent très modestes, entre 15 et 20 hectares, c’est une manière de garder le lien culturel", explique Nicolas Paille, directeur de la coopérative.

Après avoir échappé de justesse au gel et profité de la période sèche qui lui convient plutôt bien, elle sera présente à la vente dès la fin de semaine. Les prix départ producteurs avoisinent 3,50 euros, mais la denrée étant rare, certains intermédiaires n'hésiteront pas à faire monter les enchères.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information