Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau veut incarner "une droite qui n'est pas unijambiste et qui répond aux deux symptômes du mal français: la peur du déclassement économique et la dépossession culturelle et identitaire".
C'est officiellement aujourd'hui que l'ancien président de la Région prend la tête de Force républicaine. Ce micro-parti fut créé en 2002 comme un club de réflexion " pour participer à la rénovation du débat public », en « proposant une nouvelle offre politique s'inscrivant dans la rénovation de notre pacte républicain ».
Force républicaine a permis de trouver des donateurs pour aider Franois Fillon à mettre en pratique ses idées politiques. Durant la campagne pour les présidentielles il gérait le site internet du candidat.
François Fillon a tourné la page de la politique
François Fillon a abandonné la politique dans les conditions que l'on sait, pour une reconversion dans le cabinet parisien de gestion d’actifs Tikehau Capital, Il a donc décidé de tourner la page et de passer le flambeau à son plus fidèle lieutenant. Libre à lui de l’utiliser comme un “laboratoire d’idées” afin de favoriser “la reconstitution intellectuelle et politique de la droite”.
Un mouvement de rélflexion indépendant des partis
Interrogé par notre confrère Ouest-France , Bruno Retailleau a été clair sur l'action éventuelle de Force Républicaine en perspective de l'élection du président de Les Républicains le 10 décembre prochain.
"Nous ne soutiendrons aucun candidat. Au sein de Force républicaine, nous avons des adhérents de LR et d’autres qui ne le sont pas. Force républicaine répond à un besoin de nos compatriotes ne souhaitant pas nécessairement entrer dans un parti, parce que les partis, aujourd’hui, ont besoin de changer profondément et ne sont pas souvent très attractifs. À Force républicaine, nous sommes à côté de LR, associés. Mais quand on paie une cotisation chez nous, on n’est pas automatiquement dans LR."