Vivre mieux : les enfants ne marchent plus et risquent l'obèsité

Parce que 16 à 18% des enfants de 7 à 9 ans sont en surpoids, et que 3 à 4% d'entre-eux sont déjà obèses, il faut faire bouger les gosses !  Injonction à consommer de la publicité, culture familiale, inactivité sont souvent le ferment de cette obésité, pour aller bien, il faut marcher !

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Les enfants ne marchent plus, aller à l'école ? Maman prend la voiture ! Aller au sport ? Maman prend encore la voiture ! Faire du vélo ? Trop dangereux ! Marcher jusqu'à l'école, il y a trop de voitures ! Et quand les parents ne sont pas à la maison, que font-ils ? Entre la télé et le frigo, pas grand chose ! Vision d'apocalypse ? Pas vraiment. Les enfants ne bougent pas assez, jusqu'à en devenir obèses, et même avant 7 ans ! Le constat est posé par tous les spécialistes de l'enfance.

Les médecins savent poser le diagnostic, et connaissent les moyens d'agir, d'un point de vue diététique surtout. Ensuite, il y a les conditions de vie de l'enfant qui interviennent, et là c'est au parents d'agir. Surveiller l'alimentation est déjà un bon début, mais veiller à ce que l'enfant ne reste pas sans bouger devant la télé toute la journée, ou mieux encore lui faire faire une activité physique, est idéal !


La prescription d'activité physique

Prescription, car c’est le rôle que les parents recherchent chez le médecin, prescription d’activité physique car il s’agit d’une composante essentielle
et majeure de la prise en charge au long cours du surpoids et de l’obésité. Il faut souvent remettre l'enfant en mouvement, lui faire retrouver le plaisir du jeu et du bien-être.


La spirale du déconditionnement

La spirale du déconditionnement de l'enfant ou de l'adolescent obèse © Programme National Nutrition Santé


Limiter le temps passé devant les écrans

Il faut aider les enfants ou adolescents à trouver des solutions afin de diminuer le temps passé à regarder la télévision, jouer à l’ordinateur ou aux jeux vidéo, chatter sur le net, écrire des SMS…
On peut par exemple suggérer de retirer les appareils incitant à la sédentarité (TV…) des chambres à coucher. À défaut leur consommation peut être contrôlée, remplacer les périodes d’inactivité, comme 1 à 2 heures de télévision ou d’ordinateur du mercredi, par une activité sportive.


Des déplacements "actifs"

Les interclasses à l’école ou les trajets scolaires devraient-être mieux utilisés. Ceci demande aux parents de modifier leurs modes de déplacement. Par exemplepour les jeunes enfants, limiter l’usage de la poussette, de la petite planche à roulette qui s’accroche à l’arrière du landau ou de la poussette du dernier né et qui permet de transporter, au rythme trop rapide du pas des parents, l’enfant plus grand rendu totalement inactif parce qu’immobile sur cette planchette. Limiter également l’usage du siège Caddie dès que l’âge le permet. Cela incite les enfants à marcher dès le plus jeune âge.

Privilégier en toute occasion et à tout âge un déplacement actif et adapté : la marche, la trottinette, le vélo, le roller, le skate pour aller chez la nourrice, au collège ou au lycée, dans un club de sport ou faire des courses.
S’organiser avec d’autres parents pour qu’à tour de rôle les plus jeunes soient accompagnés à l’école en marchant. Certaines écoles ou commune l’ont formalisé dans le cadre de l’action "pédibus".


Recommandations sur l'alimentation et l'activité physique pour les enfants et les adolescents

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