A travers les images d'archives de l'INA, revenons sur ce qui s'est passé un 19 Mars : le coup de gueule de Daniel Balavoine face à François Mitterand en 1980, les maison à bas coût du "plan Courant" en 1953 et la présentation d'une voiture de Sport de GM sur le plateau de FR3 Auvergne, en 1969.
Au sommaire de notre Rétro Zap du 19 mars 2015
La remise des clés de trois maisons "Courant" au Havre en 1953 - La présentation de la nouvelle OPEL GT au cours du journal régional de FR3 Auvergne en 1969 - Et en 1980, l'avertissement de Daniel Balavoine adressé aux politiques et aux journalistes sur une jeunesse française qui se désespère et risque de basculer dans une dérive terroriste.Images tirées des archives télévisuelles de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel)
19 mars 1953 : Le Havre – Remise des clés des maisons "Courant"
Le plan "Courant" , du nom du ministre Pierre Courant, est une série de mesures mise en place pour apporter une solution de financement à la construction. D’autre part, sur cette même période, des efforts sont menés pour conceptualiser des maisons à bas coût, produites en série et construites en très peu de temps. Au Havre, le 16 mars 1953, le ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Pierre Courant, remet les clés de trois maisons édifiées dans le cadre de ces dispositions qui seront votées par l’Assemblée nationale le 27 mars.19 mars 1969 : Clermont-Ferrand – La nouvelle Opel GT
Dans les années soixante, Général Motors veut modifier son image de constructeur rassurant mais peu "glamour". Il développe une nouvelle gamme de véhicules "sport" pour redynamiser sa marque. C’est un pari tenu avec l’OPEL GT, sortie en 1968 et présentée au journal régional de FR3 Auvergne le 19 mars 1969. Ce véhicule coupé, aux airs de corvette, à la ligne sensuelle et au prix abordable pour une voiture de sport, a connu un véritable succès à l’époque.
19 mars 1980 : Balavoine en colère dans le journal d'Antenne 2
Au cours d’un débat télévisé, dans le cadre du journal d’Antenne 2, Daniel Balavoine se met en colère face à François Mitterrand. Convié à participer aux échanges avec le futur président de la République, on ne lui accorde qu’un temps très limité pour faire entendre la voix de la jeunesse. Il réagit avec exaspération et lance un avertissement aux politiques et aux journalistes. Ses mots sont restés dans la mémoire collective et entrent en résonance avec l’actualité de ce début d’année. Il dira entre autres : "Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère … elle ne croit plus en la politique française … or le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il est dangereux et que ça entraîne le terrorisme, la bande à Bader et des choses comme ça."