Depuis quelques mois, les conducteurs de bus du STAC disent voir "leurs conditions de travail se détériorer". Ce vendredi 3 octobre, ils ont donc décider de se mettre en grève. Un mouvement particulièrement suivi puisque 80% des chauffeurs ne travaillent pas.
Sur 135 personnes au planning, 102 sont en grève, ce vendredi, sur le réseau STAC. Les raisons de la colère sont nombreuses. En tête des revendications portées par la CGT, il y a une hausse souhaitée des salaires. Mais les chauffeurs de bus évoquent aussi la dernière agression de l'un des leurs et "le manque de sécurité" sur certaines lignes.Et puis, la pénibilité est aussi avancée. En cause, toujours selon ces professionnels de la conduite, "une voirie non adaptée et la mise en place de ralentisseurs (hors norme) sans concertation avec les conducteurs." Ils dénoncent aussi "une pression de la direction pour une plus grande productivité qui se traduit par des retards, un plus grand stress et des vitesses commerciales non compatibles avec l’état du réseau."
Enfin, le non remplacement du personnel est aussi pointé, "cela se traduit forcément par des emplois en moins et une offre de transports en baisse pour les usagers", concluent les conducteurs.
Reportage Florine Ebhah et Jean-Pierre Rivet
durée de la vidéo : 00h01mn50s
Intervenants : Ludovic Jourdain, Directeur du service des transports de l'agglomération Chambérienne (Stac), Alexis Martinet, Secrétaire syndicat Cgt
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