Après l'attaque qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo à Paris ce mercredi matin, les réactions se multiplient en Aquitaine. De nombreux rassemblements de soutien sont organisés dans la région.
Un rassemblement de soutien à Charlie Hebdo a été organisé dès 14 heures cet après midi devant l’Institut du Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA). Après une prise de parole de François Simon, le directeur de l’école bordelaise, plusieurs centaines de personnes, étudiants, membres de l’IJBA, journalistes de tous médias ont respecté une minute de silence en hommage aux victimes de la tuerie de la matinée.
D'autres rassemblements sont prévus dans toute la région :
- Bordeaux : 17H sur le Parvis des Droits de l'Homme (près du Palais de Justice) à l'appel du Club de la Presse de Bordeaux
- Bayonne : 18H30 devant la Mairie
- Périgueux : 18H devant l'Arbre de la Liberté en face de La Poste
- Pau : 18H Place Royale
- Agen : 18H Place du Président Wilson
Face a ce terrible attentat terroriste, faire bloc, prendre tous les moyens d'agir avec une totale détermination.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 7 Janvier 2015
Toute ma pensée très émue à l'équipe de Charles hebdo, ma solidariré aux proches des victimes, policiers et journalistes. Soyons unis.
— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) January 7, 2015
Extrêmement choquée par l'horreur qui frappe notre Pays en plein cœur, ce matin ! #CharlieHebdo
— Michèle Alliot-Marie (@MAlliotMarie) 7 Janvier 2015
— Matthieu Rouveyre (@mattrouveyre) 7 Janvier 2015
@RegionAquitaine est en train de mettre ses drapeaux en berne en soutien à @Charlie_Hebdo_ #CharlieHebdo pic.twitter.com/XFreBmywrQ
— Rachid Belhadj (@RachidBelhadj33) 7 Janvier 2015
Réaction par communiqué de presse d'Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine
Pour Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue bordelais, cette fusillade est la signature d'une nouvelle forme de "terrorisme de proximité", particulièrement violente. Des hommes déguisés, lourdement armés et qui ont agi par surprise.La nature du mode opératoire rappelle, selon lui, celui de certains délinquants de banlieue.
Ils ont pris pour cibles les collaborateurs du journal satyrique de Charlie Hebdo, "le lieu même de l'expression de la démocratie", en éliminant de grandes plumes de la rédaction.
Au delà des victimes, "c'est la démocratie qui est directement visée, au nom d'un islamisme radical". "Un mobile très archaïque avec des moyens très modernes et très efficaces pour tuer", conclut ce spécialiste des agresseurs, des victimes et des problèmes de dangerosité.