Meurtre d'un détenu à la prison de Varces : le procès à Lyon

Ouverture lundi matin (21 janvier) à Lyon, devant les assises du Rhône, du procès de Mourad B., commanditaire présumé du meurtre d'un détenu dans la cour de la prison de Varces, en Isère. C'était le 28 septembre 2008. 

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Le procès se tient à Lyon où a été menée l'instruction. Il doit durer jusqu'au 1er février.

Dans le box des accusés, Mourad B. clame son innocence: il est poursuivi pour complicité de meurtre et tentative de meurtre en bande organisée. Deux autres hommes comparaissent à ses côtés, des amis du sniper présumé qui ont admis avoir servi d'intermédiaires. Ils sont poursuivis pour recel du produit du crime et remise illicite d'objets à détenu. Les trois hommes encourent la réclusion criminelle à perpétuité.


Un tireur dans les bois, une victime dans la cour de la prison de Varces (Isère) © France 3 Alpes




Rappel des faits 

Le 28 septembre 2008, peu avant 17h, Sghaïr Lamiri, 29 ans, recevait cinq balles alors qu'il se trouvait dans la cour de promenade de la prison de Varces et mourait quasiment sur le coup. Un autre détenu qui s'était porté à son secours avait été grièvement blessé au poignet. Les coups de feu provenaient d'un tireur embusqué, positionné sur une colline surplombant l'établissement pénitentiaire.
La victime, Sghaïr Lamiri, qui purgeait une peine de huit années d'emprisonnement pour vols à main armée, était lié à l'un des clans s'affrontant dans des règlements de comptes sanglants dans l'agglomération grenobloise depuis plusieurs années.

C'était la première fois en France qu'un prisonnier était tué par un tireur, posté à l'extérieur d'une prison. La ministre de la Justice de l'époque, Rachida Dati, s'était rendue le jour-même sur place, alors que des incidents avaient éclaté dans l'établissement après les faits.

 

Le suicide du tireur présumé 

Marcel Egea, soupçonné d'être le tireur embusqué, est le grand absent de cette audience. Cet homme de 61 ans s'est suicidé en prison, au matin de l'ouverture de son procès qui devait avoir lieu en avril 2012. Marcel Egea, s'est pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas. Il avait été arrêté aussitôt après les faits sur une moto volée, en possession d'un fusil de chasse à lunette dont le canon était encore chaud, et vêtu d'une tenue de camouflage. Il a toujours affirmé être venu aux alentours de la prison pour cueillir des champignons.

 

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