Mardi matin, les salariés de la fonderie DMI de Vaux (Allier), ex-Bréa, ont décidé de bloquer toutes les expéditions. Ils veulent des garanties sur leur avenir et en appelle au gouvernement en demandant à rencontrer les ministres du Travail ou du Redressement Productif.

Mardi matin, les 168 salariés de la fonderie DMI à Vaux, dans l'Allier, ont décidé de bloquer toutes les expéditions de leur entreprise.Ils affirment avoir d'abord été soucieux du peu d'investissements de DMI sur leur site, malgré un rachat en 2011, ils sont aujourd'hui en plein doute alors que le tribunal de commerce doit se prononcer le 25 janvier prochain sur la reprise de l'entreprise. La direction de la fonderie DMI de Vaux, de son côté, conteste la thèse du manque d'investissements. Son porte-parole rappelle en effet que "c’est le troisième redressement judiciaire et que l’entreprise a accumulé une perte de 9,7 millions d’euros vis-à-vis de la société mère, depuis une date qui va du rachat du site en janvier 2011 jusqu’à la mise en redressement judiciaire le 24  juin 2012."  
Mais voilà, le seul candidat à cette reprise, le groupe anglais Gianpierro Colla, hésiterait à formuler une offre car il n'arrive pas à obtenir des garanties de commandes de la part des principaux clients de la fonderie située près de Montluçon. Une absence de garanties qui s'explique d'autant plus qu'un des principaux clients de DMI à Vaux, spécialisé dans la pièce automobile, n'est autre que Renault qui a vu ses ventes chuter de 22% en 2012.

Face à l'inconnu et aux menaces qui pèsent sur leurs emplois, les salariés de la fonderie ont écrit au préfet de l'Allier pour lui demander un rendez-vous avec Michel Sapin, le ministre du Travail, ou Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif.


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