L'arrêté préfectoral prévoyant l'euthanasie des deux éléphants du Parc de la tête d'Or pourrait être entaché d'illégalité. Le rapporteur public a du moins considéré devant le Conseil d'Etat que des "mesures moins radicales" pourraient être prises. La décision est mise en délibéré.
La suspension de l'arrêté préfectoral ordonnant l'euthanasie des éléphantes Baby et Népal, soupçonnées d'être atteintes de tuberculose, a été préconisée mercredi devant le Conseil d'Etat.
Le rapporteur public a estimé qu'il pesait un soupçon d'"illégalité" sur l'arrêté d'euthanasie des deux pachydermes pris en décembre 2011 par le préfet du Rhône. Une telle décision pourrait apparaître disproportionnée sans rechercher des mesures "moins radicales" selon le représentant de l'Etat. Le conseil d'Etat a mis sa décision en délibéré.