En redressement judiciaire depuis le 24 juin 2012, le sort de la fonderie de Vaux (Allier), aurait dû être scellé mardi par le tribunal de commerce de Montluçon. Ce dernier a décidé de poursuivre la période d'observation de la procédure judiciaire jusqu'au 14 mars prochain.
Ils étaient prêts à tout pour attirer l'attention des pouvoirs publics et arriver à sauver leur usine. Même à la faire sauter avec des bombes artisanales...
Les 168 salariés de la fonderie DMI de Vaux, dans l'Allier, sont au bout du rouleau. Le 4 mars ils ont bloqué les voies de la gare de Montluçon, entre 10 heures et 12 heures. Une action de plus la veille du Jour "J" . C'est en effet le 5 mars à 14 heures que leur sort aurait dû être fixé par le tribunal de commerce de Montluçon.
Ce dernier a préféré jouer la carte du sursis. Le tribunal a décidé de la poursuite de la période d'observation de la procédure judiciaire jusqu'au 14 mars prochain.
Deux repreneurs en lice
En attendant, deux repreneurs sont sur les rangs. L'italien Gianpierro Colla et un autre candidat qui s'est présenté mardi, donc trop tard. Les 2 candidats à la reprise ont jusqu'au 8 mars pour présenter leur projet respectif.