L'annonce de 225 suppressions de postes chez GL Bijoux sur les sites du Cheylard et de St-Martin-de-Valamas a fait l'effet d'une bombe. Le 1er fabricant français de bijoux plaqués et fantaisie, en redressement judiciaire depuis le 1er février, a annoncé mercredi un plan de suppressions d'emplois.
Selon la direction, une forte baisse des ventes et l'augmentation continue du coût des matières premières ont lourdement détérioré les marges du groupe. Ce plan de suppression d'emplois concerne le tiers des effectifs de GL Bijoux dans le département. Un coup dur pour l'économie des Boutières, un an après le plan social qui a touché l'entreprise textile Chomarat, autre grande enteprise de l'Ardèche. Le 9 avril prochain, le dossier GL Bijoux sera examiné par le tribunal de commerce.