Depuis 1897, il trône fièrement au sommet de l'église abbatiale Saint-Géraud d'Aurillac. Mais un chantier important et surtout nécessaire pour lutter contre l'usure du temps l'avait fait regagner le plancher des vaches pour quelques mois. Cette semaine, le coq a retrouvé son perchoir.
"Quand la queue du coq regarde la rivière, c'est qu'il va pleuvoir", c'est dire si les Aurillacois avaient hâte de voir revenir le gallinacé au sommet de l'église Saint-Géraud. C'est désormais chose faite. Recouverte de feuilles d'or, le volatile a retrouvé son perchoir après quatorze mois d'absence. Quatorze mois durant lesquels l'abbatiale a subi un lifting couteux : 1,8 million d'euro dont un million à la charge de la commune.
Le chantier est lourd financièrement. Une souscription populaire par le biais de la Fondation du patrimoine a même été lancée le 13 octobre dernier. L'argent ne tombe pas du ciel, pas plus dans les églises qu'ailleurs.
Jeudi, c'est un compagnon du devoir qui a bravé les 432 marche de l'abbatiale pour aller déposer le coq à 75 mètres de hauteur. Nous vous proposons d'embarquer avec lui, caméra vissée sur sa tête.
