Nouvelle rencontre mardi midi à Saint-Yorre entre les salariés de Candia dont l'entreprise fermera ses portes en fin d'année et la direction du groupe Sodiaal, propriétaire de la marque Candia. Le préfet de l'Allier était également présent. Il ne veut pas abandonner les salariés à leur triste sort.
Dès le début de la réunion, le ton était donné par les ressources humaines: ce n'était pas une réunion de négociation. Autour de la table, salariés, membres de la direction du groupe Sodiaal, propriétaire de Candia, ainsi que le préfet de l'Allier ont tour à tour débattu sur l'avenir du site. Une rencontre qui s'est durcie au moment d'aborder le plan de sauvetage de l'emploi, le PSE. Cent deux emplois sont menacés. Au bout de deux heures de discussion musclée, c'est la déception pour les salariés. Thierry Rebillard, délégué syndical CFDT chez Candia, s'attendait à ce qu'on étudie toutes les solutions possibles pour éviter la fermeture du site.
Quant à celui qui était retenu dans l'usine Candia la semaine dernière par les salariés durant plusieurs heures, il a une nouvelle fois essuyé les critiques. D'ailleurs, embarrassé devant notre caméra, le directeur général élude la réponse à notre question. Pour lui, "ce n'est pas la dernière réunion, Il y en aura d'autres".
Sodiaal.
Mardi prochain, les salariés en sauront davantage sur leur avenir, au moins concernant leurs indemnités. Le Tribunal de Grande Instance de Paris devrait statuer sur le plan de sauvegarde de l'emploi attaqué par les salariés de Candia.
