Ca n’est pour le moment qu’une piste possible. Mais les enquêteurs comptent désormais sur l’ADN pour savoir si l’homme interpelé le 6 mai dernier à Tain-l’Hermitage (26) est le violeur en série qui a frappé à Lyon entre octobre 2012 et janvier 2013.
En février dernier, une jeune femme est agressée à coup de cutter sur la commune de Tournon-sur-Rhône (07). L'auteur présumé, un ressortissant tunisien, sans papiers et qui a déjà fait l’objet d’une reconduite à la frontière l’an dernier, est arrêté le 6 mai à Tain l'Hermitage.
Une victime agressée par derrière par un homme au visage masqué. Les enquêteurs ont tôt fait d'établir un parallèle avec le mode opératoire observé à Lyon par le ou les agresseurs des femmes dans le 8ème arrondissement de Lyon, du côté de la manufacture des tabacs. Sauf qu’à Lyon, des viols et agressions sexuelles ont été commis et qu’un ADN a été isolé.
D’où le recours au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), dans lequel l’ADN de l’agresseur présumé tunisien a été placé. On devrait savoir dans les jours à venir si son ADN correspond avec celui isolé à Lyon, ou avec ceux du FNAEG enregistrés sur d’autres scènes de crime non résolus.
En attendant, l’agresseur a été placé en détention préventive et une information judiciaire pour violence avec arme a été ouverte par le parquet de Privas.