Nuits de Fourvière : une "Carmen" plus amoureuse que jamais

Jusqu'au 26 juin, l'Orchestra di Piazza Vittorio revisite le chef-d'oeuvre de Bizet, mêlant, comme à son habitude, artistes lyriques et chanteurs et danseurs populaires : ici, la rencontre entre des gitans du Rajasthan et le choeur de l'Opéra-Théâtre de Saint-Etienne.

Après leur version flamboyante de La Flûte enchantée, donnée à Fourvière en 2009, Mario Tronco et son Orchestra di Piazza Vittorio s'attaquent à Carmen pour mieux la révéler. 

En scène, la tragédie humaine d’un très jeune garçon qui perd la tête pour une femme plus âgée que lui, très belle et séduisante, qui aime la liberté plus que l’amour. L’histoire se différencie du livret original de Carmen, non pas dans le synopsis mais dans la psychologie des personnages.
Nous sommes habitués à l’idée d’un Don José perdant. Sa vie est inaccomplie, il a eu des problèmes avec le jeu et ses projets de vie ont changé, il s’est engagé dans l’armée, il a changé de ville. Carmen incarne la sensualité éhontée, la beauté dénuée de scrupule, la femme par excellence qui fait des hommes tout ce qu’elle veut.

Mario Tronco choisit de montrer un autre visage de ces deux personnes, une histoire d’amour dont le choeur se fait le témoin à la manière du choeur antique. Avec Leandro Piccioni, et en collaboration avec l'Opéra-Théâtre de Saint-Eteienne, ils ont réécrit «leur» Carmen : plus orientale, plus métissée, perméable à de nombreuses influences musicales.

 

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