Après la nouvelle hausse du prix des cigarettes et du tabac à rouler, les buralistes craignent une baisse de leurs ventes. Ils mènent une grève administrative en refusant d'envoyer à l'administration les "déclarations de stock" qu'ils doivent normalement remplir à chaque changement de prix.
Les buralistes expriment leur colère. Ils s'attendent à une baisse de leurs ventes et organisent le 17 juillet une grève administrative : ils n'enverront pas à l'administration des Douanes les "déclarations de stock" qu'ils doivent remplir lorsque les prix changent.
Les 450 buralistes du Puy-de-Dôme sont invités à apposer une affiche destinée à sensibiliser les clients sur "ce qu'ils payent vraiment". L'Etat empoche 80% du prix d'un paquet de cigarettes, sous forme de taxe. Soit 15,5 milliards d'euros en 2012, affectés à la Sécurité Sociale. Les vendeurs de tabac craignent aussi des hausses nouvelles, à l'automne et en janvier 2014, au moment du relèvement de la TVA.
Le rapport Queyranne sur les aides publiques aux entreprises inquiète également la Confédération des buralistes. Selon cette Confédération, il proposerait de "démanteler le contrat d'avenir signé entre les buralistes et l'Etat" qui prévoit des compensations financières.Des compensations jugées vitales car "plusieurs centaines de petits débits ruraux sont déjà fragilisés."
De son côté, la ministre de la Santé Marisol Touraine, a déclaré que "les buralistes ont déjà fait évoluer leur métier au cours des années passées, grâce d'ailleurs au soutien de l'Etat (...) Mais l'exigence de la santé publique m'amène à être très déterminée pour la diminution de consommation de tabac. Il ne faut pas se résigner à ce que des jeunes et des moins jeunes fument et mettent leur santé en danger."
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