La SNCF a été mise en examen pour homicide involontaire et blessures involontaire après la mort en 2008 d'un adolescent, Sullivan, électrocuté alors qu'il avait pénétré avec un ami dans la gare de triage de Gerzat près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

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C'était il y a près de cinq ans à Gerzat, dans le Puy-de-Dôme, un adolescent de 14 ans était électrocuté par des caténaires. Il s'était introduit sur le domaine ferroviaire avec son meilleur ami, alors âgé de 15 ans, qui avait été gravement brûlé. Les familles avaient déposé une plainte contre la SNCF qui vient d'être mise en examen pour homicide et violences involontaires.

Depuis le 30 octobre 2008, les familles de Sullivan et Florian attendent que justice soit faite. Cette mise en examen de la SNCF les conforte aujourd'hui dans l'idée que leur combat valait la peine d'être mené. Selon Me Gilles-Jean Portejoie, l'avocat des deux familles, "un juge clermontois a mis en examen la SNCF en tant que personne morale le 13 juin pour homicide involontaire et blessures involontaires".


La SNCF garde le silence

Cinq ans après le drame, à Gerzat, sur la ligne Clermont-Paris, les accès aux voies restent très faciles. Des tags récents confirment la présence régulière de personnes non autorisées à proximité de caténaires transportant 25 000 volts de courant alternatif et pouvant être à l'origine d'arc électrique, comme celui qui a foudroyé Sullivan.

La SNCF a confirmé à l'AFP qu'une "procédure est en cours" mais qu'elle "ne s'exprimera pas sur le sujet".
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