Rescapée du Costa Concordia, Jacqueline Gartner n'attend rien du procès de son commandant de bord

Dix-huit mois après le naufrage du Costa Concordia, le procès de ce retentissant naufrage a enfin débuté cette semaine en Italie. Un procès que Jacqueline Gartner, une habitante de Brugheas dans l'Allier, va suivre de près: elle était à bord du navire de croisière le 13 janvier 2012.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dix-huit mois après le naufrage du Costa Concordia, le procès de ce retentissant naufrage a enfin débuté cette semaine en Italie. Sur le banc des accusés, on trouve Francesco Schettino, le commandant du navire, mais pas la société Costa Croisières. Elle a plaidé coupable pour éviter la procédure pénale moyennant une amende d'un million d'euros.
 
Du côté des victimes, on estime que ce procès est une mascarade. C'est la cas de Jacqueline Gartner, une habitante de Brugheas dans l'Allier, qui était à bord du bateau lors de son naufrage, dans la nuit du 13 janvier 2012, au large de l'île du Giglio, en Italie. "A titre personnel, je n'attends rien mais à titre collectif, que les mesures de sécurité soient au moins respectées ce qui n'était pas le cas sur le Costa Concordia", explique-t-elle.
 

Jacqueline Gartner est sortie indemne de cet accident, elle estime avoir eu beaucoup de chance en pensant aux familles endeuillées. Déjà indemnisée à hauteur de plus de 11 000 euros, elle dit ne rien attendre de ce procès mais souhaite que justice soit rendue en mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans le naufrage du paquebot de 114 500 tonnes. Cette nuit-là, 32 personnes ont péri sur les 4 229 qui étaient à bord.

Pendant plus d'une heure, on nous a désinformés.

Concernant le commandant de bord, Francesco Schettino, Jacqueline Gartner affirme que "ce type a nié l'évidence jusqu'au bout". "On a mis plus d'une heure avant de prendre la décision d'évacuer le navire", raconte-t-elle avant d'ajouter que "pendant plus d'une heure, on nous a désinformés en nous disant qu'il y avait un problème de générateur alors qu'ils se sont rendu compte immédiatement que tout prenait l'eau".
 
Du naufrage, Jacqueline Gartner se souvient surtout de ne pas avoir eu peur. "Je n'ai pas eu peur sur le bateau, j'ai eu peur quand je suis rentrée chez moi et que j'ai vu les reportages à la télé" explique la rescapée.
 
Depuis, l'Auvergnate a repris la mer, deux fois. En novembre, elle partira à nouveau en croisière à bord d'un navire de Costa Croisières.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information