Le transfert de Gomis à Newcastle ne semblait plus qu'une formalité.Mais la transaction achoppe manifestement sur la rétribution des agents et la commission dûe à l'ASSE,club formateur.J.M Aulas n'écarte plus l'idée de voir Gomis rester à l'OL.
Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, qui cherche à transférer son attaquant Bafétimbi Gomis depuis la reprise, a déclaré mardi "vouloir régler son cas" mais n'écarte plus la possibilité de "le voir prolonger pour qu'il joue cette saison à l'OL".
"Mon voeu le plus cher est de nous qualifier pour la Ligue des champions et de régler le cas de Bafétimbi Gomis", a commenté M. Aulas, sur OLTV, la chaîne du club rhodanien, après la qualification de l'Olympique lyonnais pour le tour de barrages de la C1 aux dépens du Grasshopper Zurich.
"S'il ne veut pas partir, qu'il resigne au moins et que l'on ne nous fasse pas passer comme des gens qui ne sont pas capables de régler les problèmes humains",a insisté M. Aulas. Le président de l'OL s'est montré "très pessimiste" quant à une cession de sonattaquant au club anglais de Newcastle.
En fin de semaine dernière, Gomis a confié s'être mis d'accord avec Newcastle sur la base d'un salaire qui serait de 400.000 euros mensuels, 70.000 livres par semaine, selon Jean-Michel Aulas."La base du transfert que nous avons négocié (ndlr: 8 millions d'euros) est beaucoup plus basse que celle que nous avions négocié cet hiver avec Rubin Kazan ou plus récemment avec deux clubs gallois, Cardiff et Swansea. Nous avons fait le maximum.Si le choses ne devaient pas évoluer, il faudra se poser la question s'il ne doitpas prolonger et rester à l'OL", a déclaré M. Aulas.
Le joueur, l'Olympique lyonnais et Newcastle seraient tous d'accord sur le principe
du transfert du joueur mais des désaccords sur des commissions d'agents et la somme
équivalente à 5% de la cession à reverser au club formateur, l'AS Saint-Etienne,empêcheraient de faire aboutir la transaction.
Bafétimbi Gomis est en fin de contrat en juin 2014. C'est la raison pour laquelle l'OL espère réaliser une cession pour éviter qu'il ne parte libre du club.
Depuis la reprise, le joueur est contraint de s'entraîner en marge du groupe et n'a disputé aucun match avec l'équipe professionnelle depuis le mois de juillet et il n'était pas du déplacement à Zurich.