La castration du maïs vient de débuter dans le Puy-de-Dôme. Chaque année, c'est l'occasion pour des milliers de jeunes de se faire un peu d'argent de poche. Mais si les travaux aux champs ne connaissent pas la crise, la durée des contrats de travail a tendance à raccourcir.
Que ce soit pour castrer les maïs, récolter les oignons, l'ail, le tabac ou encore l'échalote, les exploitants agricoles ont besoin de beaucoup de main d'oeuvre pendant l'été. Et pour cela, ils font appel à des travailleurs saisonniers.
Dans le Puy de Dôme, entre 6 et 7.000 jeunes occupent un tel emploi pendant l'été. C'est d'ailleurs le département d'Auvergne qui emploie le plus de main d'oeuvre de ce type.
Payés au SMIC, ce sont souvent des lycéens ou des étudiants pour qui c'est le premier travail. Cette activité leur permet d'occuper leurs vacances tout en gagnant un peu d'argent de poche.
Si le secteur agricole continue à faire travailler de nombreux jeunes chaque été, les contrats sont cependant de plus en plus courts. Il y a une dizaine d'années, la castration du maïs nécessitait 3 semaines de travail. Aujourd'hui, les saisonniers ne sont embauchés que quelques jours, mécanisation oblige.