On les identifie par leur couleur : le jaune. Une couleur réfléchissante pour les repérer de loin. Mais parfois, les patrouilleurs autoroutiers subissent l'imprudence de certains conducteurs. Rencontre avec ces hommes qui travaillent pour la sécurité des usagers des autoroutes.
Ce matin Vincent Passot est appelé pour une mission courante. Un objet se trouve sur la voie de gauche de l’autoroute, un morceau de bois. Il doit l’enlever au plus pour éviter l’accident. Un travail qui semble facile mais qui est périlleux. Il doit traverser les deux voies avec des véhicules qui roulent à 130 km/heure. Il faut donc bien évaluer la vitesse… Vincent Passot: « C’est quelque chose qui arrive tout les jours. Parfois, ce sont des pièces très lourdes mais on essaie de faire cela en sécurité. C’est stressant mais on fait notre travail avant tout. Le stress en fait, on l’a après, quand tout est terminé ».
Les accidents ne touchent pas que les usagers de l’autoroute
Parfois l’accident est inévitable. Il suffit de d’observer le fourgon d’un patrouilleur qui a été percuté par un poids lourd et qui sert aujourd’hui d’outil pédagogique sur les aires d’autoroutes. Placé sur une plate-forme, il est déplacé d’aire en aire pour sensibiliser les conducteurs aux risques pris par les patrouilleurs pour assurer leur sécurité.
Une centaine d’accident se produisent chaque année entre les équipes autoroutières et les automobilistes.
Le PC sécurité autoroutier en lien direct avec le patrouilleur
Les patrouilleurs sont en lien avec le PC sécurité autoroutier
L’ordre de grandeur de la durée d’une intervention sur un accident matériel d’un véhicule léger est d’environ une heure, entre le moment où le patrouilleur est déclenché et la fin de son intervention.
La circulation a été chargée mais plutôt tranquille sur l’A89 au mois de juillet.
Jusqu’à la fin de l’été, les patrouilleurs restent donc sur le qui-vive.