Reprise du travail mais sans activité pour les salariés d'Elba à La Monnerie

Retour de vacances douloureux pour treize des soixante quatre salariés d'Elba ce lundi matin. Une menace pesait sur la présence ou non, à leur retour, des machines et des matières premières. Finalement tout est resté en place mais le carnet de commande est vide.

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Ils sont partis en vacances le coeur lourd et surtout avec beaucoup d'incertitudes. Les salariés d'Elba, qui ont appris en juin la fermeture de leur entreprise sur le site de La Monnerie (Puy-de-Dôme) avaient depuis mené plusieurs actions, notamment une grève et le blocage de palettes remplies de classeurs (ce qu'ils fabriquent au sein de l'entreprise Elba à La Monnerie), d'une valeur totale de plus de 800 000 euros. Un moyen de pression pour eux sur leur direction, celle du groupe Hamelin, avec qui les négociations sont très compliquées. 
Durant les trois semaines de vacances des salariés et donc de fermeture du site de La Monnerie, la direction du groupe a récupéré le stock de palettes mais a promis qu'elle ne toucherait pas aux machines et aux matières premières.
Alors ce lundi matin, c'était un peu la grande inconnue pour les salariés. Ils n'étaient que treize sur les soixante quatre à reprendre leur travail.
Si tout est resté en place, à part le stock de produits manufacturés qu'a fait récupérer la direction, le carnet de commande reste désespérément vide.
Aucune activité n'est donc prévue. Pour Nicolas Poujois, salarié depuis quinze ans " le moral n'y est pas, on n'a pas envie de travailler, on vient parce qu'il faut venir mais il n'y a rien à faire, on ne sait pas ce qu'on va devenir...". 

Les salariés demandent mille euros par année d'ancienneté et douze mois de reclassement. Ils prévoient encore plusieurs actions dans les semaines à venir.







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