Il y a un siècle, un agriculteur léguait à la commune de Saint-Sauve d'Auvergne 17 000 francs. En contre-partie, la commune devait nommer une Rosière. Cent ans plus tard, la tradition existe toujours et la centième rosière a été couronnée.
Ce dimanche matin, tout le village de Saint-Sauves d'Auvergne s'active à la préparation de la fête de la Rosière. Cette fête, c'est le sacre d'une jeune fille vertueuse, qui s'engage dans la vie de sa commune. Il y a un siècle déjà que cette tradition se perpétue dans la village. Tout est parti d'un legs fait à la commune par un agriculteur qui avait demandé en contre-partie que chaque année soit nommée une Rosière. Un siècle plus tard, c'est la vertu de Laura Virassamy et son implication dans la vie associative du village (elle est faite partie de l'équipe de football et du comité des jeunes) qui sont récompensées. Pour la jeune femme, "Ca fait un effet impressionnant... Je suis fière et heureuse d’avoir été choisir par la commune".
Autre critère à remplir pour être sacrée Rosière, les jeunes femmes doivent avoir dix-huit ans dans l'année. Autrefois, elles devaient aussi être chastes... Mais les époques changent comme l'indique Aline Louradour, Rosière de l'année 1988 : "Avant elles devaient être vierges à dix-huit ans, mais aujourd'hui, ce n’est plus un critère...".
Après les Rosières et vu le succès qu'elles rencontrent, la commune envisage sérieusement d'étendre la tradition aux jeunes hommes et d'en faire... des Rosiers.