Eric Besson, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, maire de Donzère depuis 1995 ne se représentera pas aux prochaines élections municipales.Dans une interview au Dauphiné Libéré, l'élu explique que sa décision est justifiée par des raisons professionnelles qui l'éloignent trop souvent de sa commune
Eric Besson, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, transfuge en son temps contesté du PS va se retirer de la vie municipale à l'occasion des prochaines élections.Il ne se représente pas.
Il l'a annoncé officiellement à son équipe lundi soir et le confirme formellement dans une interview accordée au Dauphiné Libéré. Non qu'il craigne d'être battu s'il se représentait mais parce qu'il dit ne plus pouvoir concilier sa vie professionnelle, ses déplacements à l'étranger et ses obligations de maire. Par ailleurs, remarque -t-il, "Donzère va entrer en 2014 dans une intercommunalité dont la naissance nécessite une forte implication : Je ne suis pas en situation de le faire".
S'agissant de sa succession, il n'a nullement l'intention d'interférer dans un choix de personne ou un autre. Il s'en remet à son équipe et à la population de Donzère : "Ce n'est pas lui rendre service que de l'imposer. Un leader doit convaincre et rassembler". Il n'exclut pas néanmoins de rester simple conseiller municipal, "sans délégation", si son équipe reste unie.
Cette décision sonne-t-elle la fin de sa carrière politique ? "Aujourd'hui, dit -il , je n'envisage pas un jour de revenir en politique. Mais si à l'avenir, j'en avais à nouveau envie, je ne demanderais la permission à personne (...). Disons qu'à présent, je suis plus que jamais libre".
Eric Besson avait été élu maire de Donzère en 1995 avec 68% des voix et réélu en 2008 avec 70% des voix.Le parcours politique d'Eric Besson (Source wikipedia )
Éric Besson est né le 2 avril 1958 à Marrakech (Maroc).Il commence par travailler dans le secteur privé, et adhère au Parti socialiste en 1993.
Maire de Donzère (Drôme) depuis 1995, il est député de la deuxième circonscription de la Drôme de 1997 à 2007. Il démissionne de son mandat de secrétaire national à l'économie du PS, puis rejoint l'équipe de campagne du candidat UMP Nicolas Sarkozy au soir du premier tour de l'élection présidentielle de 2007, pour y coordonner le « pôle gauche ».
Nommé secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques en 2007, il est élu secrétaire général adjoint de l'UMP en 2009. Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire du gouvernement François Fillon II de janvier 2009 à novembre 2010, il est ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique du gouvernement Fillon III de novembre 2010 à mai 2012.