Le tribunal de commerce de Lyon pourrait prolonger de deux mois la période d'observation de Kem One, l'ex-pôle vinylique d'Arkema dont une partie est en redressement judiciaire depuis mars. Il devait en principe désigner ou non un repreneur jeudi 26 septembre.
Cette annonce intervient avec la confirmation de trois offres de reprise pour la société Kem One SAS. Ces propositions, qui ont été remises à l'administrateur judiciaire par le fonds d'investissement Sun European Partners, la société d'investissements OpenGate Capital et la CGT, portent sur l'ensemble du groupe dont seule la branche amont est en redressement judiciaire depuis mars.
D'après la direction,"deux d'entre elles prévoient des efforts de productivité de Kem One SAS" et la prolongation de la période d'observation vise à permettre aux candidats "de lever les conditions suspensives de leurs offres, ainsi que la consultation des créanciers".
Kem One, le groupe
Kem One est né en 2012 de la vente par Arkema, pour un euro, de son pôle vinylique au financier américain Gary Klesch.
La branche amont (chlorochimie et production de PVC), en redressement judiciaire, emploie 1.300 personnes dans les usines de Saint-Fons (Rhône),Balan (Ain), Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône), Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), Vauvert (Gard). Le siège administratif est à Lyon.
En aval, Kem One fabrique des tubes, des profilés (fenêtres notamment) et différents composés en PVC. Le groupe emploie au total 2.600 personnes dans le monde, dont 1.780 en France, et a réalisé un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros en 2012.