Nadjat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a reconnu que les solutions de relogement prévues pour les Roms étaient difficiles mais que le démantèlement des campements Roms illicites passait par là et par la création de "villages d'insertion".
Dans le journal de 13h00 de France 2, Nadjat Vallaud Belkacem a défendu l'idée des "villages d'insertion" pour les Roms ."Des solutions difficiles" qu'il fallait anticiper en cas de démantèlement des campements illicites, dès lors qu'il y avait une décision de justice en ce sens. Ces villages d'insertion sont "une espèce de sas avant d'aboutir à un logement pérenne de droit commun". Elle a soutenu que ce projet était bel et bien en cours et qu'un préfet, délégué interministériel, avait été nommé tout spécialement à cet effet pour s'assurer de la mise en oeuvre progressive de ces 50 villages d'insertion .
"La misère, l'insalubrité ne sont pas des modes de vie (...) Nous ne devons pas accepter que des gens vivent dans ces conditions et nous devons offrir une palette de solutions qui va du relogement, de la scolarisation des enfants et cela peut aller jusqu'au retour au pays". "Je suis pour qu'on laisse ce sujet loin des passions et des polémiques" a t-elle conclu.