Dans la famille d'Eliane, on est éleveurs depuis trois générations. Après quelques changements dans sa vie, elle s'est ré-installée à Chateldon dans le Puy de Dôme en 2009, dans une exploitation qui compte une trentaine de vaches Salers. Et elle ne changerait pour rien au monde !
Native du Cantal, Eliane Marcombe a marché dans les pas de ses ancêtres depuis trois générations, elle s'est marié à un éleveur : et logiquement, aujourd'hui, elle élève des bovins.
Et pas n'importe lesquelles : des Salers."Je n'aurais jamais pu faire autre choses, je suis née là-dedans ! Hors de question de travailler aussi d'autres vaches. J'ai grandi avec ces bêtes, c'est une race que je connais bien", poursuit Eliane, "une race de qualité, bonne reproductrice, rentable, qui donne de la bonne viande".
Sur son exploitation, Eliane élève ses animaux en plein air intégral, un travail qui est le fruit de longues années de sélection et qu'elle est fière de venir présenter au Sommet de l'Elevage. "C'est la cinquième fois que je viens, cette année j'ai une génisse et un taureau dans le concours. C'est stressant car on vient là pour montrer le résultat de notre travail, c'est important et c'est aussi pour espérer des débouchés commerciaux. L'an dernier, nous avions présenté un taureau, nous l'avons vendu en République Tchèque."
Etre une femme dans le milieu agricole ? "Aucun problème ! Je suis très à l'aise et bien acceptée. J'ai poursuivi le travail commencé par mes parents et grands-parents, monter un cheptel ça prend plusieurs générations. Le problème aujourd'hui c'est que l'élevage a besoin de soutien, sans prime pas possible de vivre. On espère que ça va changer avec ce que le président a annoncé".