A Craponne-sur-Arzon, les salariés de la SPPS attendent toujours leurs salaires

Dix-sept salariés de la Société de Participation Parisienne des Sciures, à Craponne-sur-Arzon, en Haute-Loire, ne peuvent plus travailler depuis quatre semaines. Leurs salaires du mois d'août et septembre n'ont toujours pas été versés.

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Ce jeudi 3 octobre, des huissiers devaient venir saisir le matériel du site de Craponne-sur-Arzon. Après l'intervention de la mairie, la saisie est repoussée à une date ultérieure. Malgré un carnet de commande bien rempli, l'usine SPPS de Craponne-sur-Arzon - productrice de litière pour animaux de laboratoire et farines de bois - est à l'arrêt depuis 4 semaines. Les fournisseurs de sciure n'étant plus payés, la matière première n'arrive plus sur le site de production. Les salariés de SPPS ne peuvent donc plus travailler. Ils doivent rester chez eux...sans aucun salaire depuis le mois d'août. Les deux autres sites de production de SPPS situés dans l'Aisne et dans le Doubs sont également dans la même situation.

Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il faut remonter au début des années 2000. L'arrivée du granulé de bois sur le marché a eu pour conséquence de faire grimper le prix de la sciure de bois. Si la SPPS a donc du payer plus cher ses fournisseurs, en revanche, son gérant a choisi de ne pas répercuter cette hausse sur les tarifs de ses produits. Conséquence : plus la SPPS produisait, plus la société perdait de l'argent. Un vrai déséquilibre financier qui a conduit petit à petit la société à ne plus payer ni ses fournisseurs, ni ses salariés, ni les charges qui lui incombent.

Très inquiets pour leur avenir, les salariés accusent leur actionnaire principal, aujourd'hui âgé de 75 ans, d'une mauvaise gestion. Christian De Menthon, le PDG, ne s'exprimera pas sur cette affaire avant le lundi 7 septembre, date de sa convocation au tribunal de commerce de Besançon.

Alors qu'EDF devrait couper l'électricité lundi prochain, les salariés espèrent qu'un dépôt de bilan, un redressement ou une liquidation judiciaire, sera prononcé prochainement afin qu'un repreneur potentiel puis remettre l'entreprise sur de bons rails.



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