Jusqu'au néolithique des centaines d'espèces de plantes constituaient la base de l'alimentation humaine. Au fil des ans, l'usage de nombre de ces plantes a été oublié, mais aujourd'hui les plantes comestibles semblent à nouveau susciter un intérêt. .
Avec l'arrivée de l'automne, est arrivée la période où l'on cueille les fruits du sureau pour en faire des confitures et du sirop, mais durant l'été, au moment où le sureau était en fleurs, Thierry Thévenin, herboriste à Mérinchal, à la frontière du Puy de Dôme et de la Creuse nous a fait découvrir quelques plantes qui se mangent.
"Ton alimentation sera ton remède" disait Hippocrate, le père de la médecine... Si l'on se donne la peine de regarder autour de soi, d'apprendre à connaître, et reconnaître des plantes, on peut trouver des dizaines d'espèces que l'on peut manger, pour leurs goûts, leurs parfums insoupçonnés, et souvent pour leurs vertus.
Parmi les exemples, les fleurs de sureau qui se cueillent elles à la fin du printemps, elles peuvent être utilisé pour parfumer des laitages, des sorbets, faire de la limonade, des beignets de fleurs ou encore en infusion. Autre plante comestible sous diverses formes: la berce, très répandue dans les prairies, qui se reconnait à ses grandes tiges creuses et hérissées de poils, à ses fleurs blanches en grandes ombelles et à ses graines plates avec deux petites cornes. Les graines sont utilisées en condiment pour leur arôme rappelant les agrumes, les tiges, feuilles et fleurs peuvent fermenter pour confectionner une soupe (c'est de là que vient le nom du borch, répandu dans les pays de l'Est).
L'essentiel est toujours, au moment de la cueillette, d'identifier la plante.
A lire les ouvrages de Thierry Thévenin :
Plaidoyer pour l'herboristerie, comprendre et défendre les plantes médicinales, Collection Domaine du Possible, éditions Actes Sud.
Le chemin des herbes, connaître, cueillir, utiliser les plantes sauvages, éditions Lucien Souny.