L'air devient plus respirable sur l'Auvergne

Pour ce lundi, les chiffres des girafes qui indiquent la qualité de l'air dans les grandes villes d'Auvergne quittent le rouge pour repasser en orange : des indices de 5 et 6 sont relevés, donc des qualités moyenne et médiocre, mais la région sort du seuil d'information pollution.

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La qualité de l'air en Auvergne sort enfin du rouge. Après un pic de pollution et des girafes bloquées à 8, les indices de qualité de l'air redescendent à 5 à Montluçon, Issoire et Aurillac, et à 6 à Clermont-ferrand, Riom et le Puy-en-Velay. 

La masse d'air polluée par des particules d'engrais venues du nord de l'europe qui a balayé la France se déplace vers le sud. Partout, cette pollution exceptionnelle s'est ajoutée à la pollution existante. En Auvergne, le seuil d'alerte n'a pas été franchi mais les professionnels rappellent l'intérêt d'un travail de fond.

Transport, chauffage et notamment chauffage en bois, industrie. On connaît les causes. Quand il y a des pointes, tout le monde s'affole mais des solutions existent pour limiter les principaux polluants. Une étude de l'état de l'air a été réalisée l'an dernier sur l'agglomération et en préconise quelques unes.

Pour fluidifier le trafic, l'étude propose "l'onde verte" qui synchronise les feux avec la bonne vitesse de circulation. Sinon, plus drastique il reste toujours le tram ou le vélo!

Une amélioration qui pourrait n'être que temporaire selon Atmo Auvergne, notamment à cause de la météo et du soleil au beau fixe.

Reportage : Valérie Mathieu, Richard Beaune. Intervenants : Serge Pellier (Directeur de Atmo Auvergne), Danielle Auroy (Présidente de Atmo Auvergne)

 

Bilan de l'épisode de pollution aux particules PM10
L'épisode de pollution aux particules en  suspension PM10 qui a débuté dans l'après-midi du mardi 11 mars 2014 s'est terminé dans la journée du 16 mars entre 1h et 20h selon les départements.

Les valeurs maximales relevées sur 24h sont les suivantes :

- Allier : 73 µg/m3 aux stations de Montluçon-Centre et de Paray-le-Frésil,
- Cantal : 64 µg/m3 à la station de Rageade,
- Haute-Loire : 60 µg/m3 à la station Le Puy-Coiffier,
- Zone Riom/Clermont-Ferrand/Issoire : 80 µg/m3 à la station de Chamalières.

Ce lundi, les prévisions météorologiques de Météo-France sont partagées quant à l'installation de
conditions réellement favorables à la dispersion des polluants. Ces prévisions peuvent amener le retour d'une situation défavorable en terme de pollution atmosphérique les jours prochains.

Résumé de l'épisode de pollution :

- Les conditions météorologiques stables conjuguées à l'activité urbaine et à des apports longue distance ont généré une hausse des niveaux de particules en suspension dans l'atmosphère dès le mardi 11 mars dans les départements du Puy de Dôme et de la Haute Loire.
- Le 13 au matin, les conditions générales d'émissions, de transport longue distance de la pollution et météorologiques étant les mêmes que depuis le début de la semaine, elles produisent des effets similaires et, en conséquence, les niveaux de particules restent élevés ce jour.
- Le 14, il apparaît que la situation n'évolue pas et que les niveaux élevés de particules se maintiennent.
- Le 15, le phénomène reste d'actualité dans le Puy-de-Dôme. En Haute-Loire, après une baisse significative dans l'après-midi du 14, les niveaux de particules augmentent de nouveau de manière importante. Depuis la soirée du 14, la pollution particulaire est également forte sur l'ensemble du département de l'Allier.
- Depuis le début de l'après-midi du 15 mars, le département du Cantal est également touché, particulièrement sur sa façade orientale, par d'importants niveaux de particules.
- Après le passage d'une masse d'air chargée en particules du nord au sud de la région dans la journée du 15, les niveaux ont commencé une décroissance notable dans la matinée du dimanche 16 mars.
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