Le 31 mars, le tribunal de commerce de Lyon a repoussé une nouvelle fois la date butoir pour le dépôt des offres de reprise de l'entreprise SITL, ex-usine du groupe d'électroménager FagorBrandt, en redressement judiciaire depuis le 2 janvier avec 420 emplois menacés. Date limite : le 14 avril.
La quasi-totalité des 400 salariés de SITL à Lyon est au chômage partiel depuis octobre dernier, la production ayant dû être stoppée en raison des difficultés de FagorBrandt, également en redressement judiciaire.
Trois offres fermes sont en lice dont celles du constructeur Gruau (qui prévoit de sauver 40 emplois), celle du directeur de l'usine Pascal Mallen et celle de salariés du site lyonnais. Ces derniers ont déposé une offre de reprise de l'activité lave-linge. Elle permettrait de sauver près de 200 emplois et de maintenir la fabrication des lave-linge dans le cadre d'un "projet novateur et écologique" de récupération de composants de lave-linge usés.
Egalement dans la balance : une lettre d’intention émanant du directeur général de l’entreprise iséroise de signalétique Snep. Ce projet serait associé à des fonds en provenance d’Abu Dhabi.La Société d’Innovation et de Technologie (SITL) a été créée en avril 2011 par l'industriel Pierre Millet. Il avait racheté l'usine au groupe FagorBrandt, branche française de Fagor Electrodomesticos, pour la réindustrialiser et développer de nouvelles activités - notamment la production de véhicules utilitaires 100% électriques - afin de remplacer progressivement la fabrication de lave-linge.