La Cour d'appel de Riom vient de confirmer la condamnation de Berkane Makhlouf à 12 mois de prison ferme et y ajoute une amende de 400 euros versés à chacun des huit surveillants de la Centrale de Moulins-Yzeure victimes de menaces et de violence.
Douze mois ferme. Voilà l'arrêt qui vient d'être rendu par la Cour d'appel de Riom et qui confirme la condamnation en 1e instance. En plus de cela, Berkane Makhlouf devra verser une amende de 400 euros à chacun des 8 gardiens qui se sont portés partie civile à titre d'indemnités. Il était poursuivi pour violences et menaces de mort à leur égard, l'audience se déroulait le 12 mars dernier.
Rappel des faits
Mercredi matin, pour son procès en appel, c'est du centre de détention de Villefranche-sur-Saône que Berkane Makhlouf a refusé d'être extrait. Une décision que son avocat a apprise en arrivant à la cour. Il a donc tenté de demander un report d’audience le temps de comprendre les motivations de son client, mais sans succès.
De leur côté, les huit surveillants de la Centrale de Moulins-Yzeure étaient bien présents. Pour eux, l'appel de Berkane Makhlouf, condamné à douze mois de prison ferme pour violences et menaces de mort à leur égard est très difficile à admettre. Alors, ils ont fait une nouvelle fois le déplacement pour assister à l'audience.
Coups de fourchette, coups de poings, menaces avec des lames de rasoir... les faits qui sont reprochés à Berkane Makhlouf sont révélateurs d'une détention difficile, l'accusé estimant être victime d'un complot et de mauvais traitements de la part des surveillants.
Pour l'avocat général, l'attitude de Berkane Makhlouf n'a pas joué en sa faveur. "Aujourd'hui Monsieur Makhlouf brille par son absence... S'il n'est pas venu, c'est qu'il reconnaît les faits". Il a donc demandé le maintien de la peine prononcée en première instance à Moulins, soit douze mois de prison ferme. L'arrêt sera rendu le 2 avril prochain.