Biomnis, leader français de la biologie médicale spécialisée, a précisé ce mardi à Lyon son plan stratégique prévoyant 72 suppressions de postes sur les 735 que comptent les deux sites de Lyon et Ivry/Seine. 53 suppressions de postes concernent le site de Gerland à Lyon.
"Le processus de concertation avec les partenaires sociaux vient de se terminer et l'accord a été signé fin mars avec les syndicats, à l'exception de FO", a déclaré le Dr Charles Woler, directeur général exécutif, au cours d'une conférence de presse pour présenter le plan stratégique.Sur les 72 suppressions de postes, 53 concernent le site de Gerland à Lyon et 19 celui d'Ivry-sur-Seine. En outre, 61 autres salariés - 58 à Lyon et trois à Ivry - se verront proposer des transferts de site, tandis que 12 salariés du site francilien se verront proposer des changements de durée du travail. "En cas de refus, cela pourrait être 145 suppressions de postes en tout, dont 111 à Lyon," a-t-il dit.
"On a décidé de réorganiser autour de spécialisations", a souligné Le Dr Woler. Le site francilien sera "centré sur des analyses à très gros volumes avec un résultat rendu rapidement", et celui de Lyon consacré aux "activités spécialisées et hyper spécialisées", notamment dans les domaines de la génétique, l'oncologie, l'infectiologie, l'allergologie ou encore les empreintes génétiques. Ce plan sera mis en place au cours des 18 prochains mois avec un plan d'accompagnement "discuté et accepté".
Peu avant la fin de la conférence de presse, une quinzaine de salariés licenciés ont fait irruption dans la salle pour dénoncer une absence de négociations avec les partenaires sociaux, ce qu'a vigoureusement démenti M. Woler.