Seita, filiale d'Imperial Tobacco, a annoncé le 15 avril la fermeture du site de Nantes et la suppression de 366 postes en France sur 1150, soit près du tiers des effectifs. La seconde usine de production, située à Riom (63) n’est pour l’instant pas touchée.
Les célèbres Gauloises seront bientôt quasi exclusivement produites hors de France. Une fois le site de Nantes fermé, Imperial Tobacco n'aura plus, en France, que l'usine de Riom (Puy-de-Dôme), où travaillent 224 personnes, ainsi qu'une petite filiale en Corse, une plateforme logistique au Havre (Seine-Maritime) et un centre de recherche et développement près d'Orléans (Loiret).
Outre Nantes, la direction du cigarettier Seita a également annoncé lors d'un Comité Central Extraordinaire à Paris la disparition de l'usine historique du groupe britannique à Nottingham et la création de 130 emplois en Pologne où sera délocalisée une partie de la production, ont indiqué des sources syndicales.
Dans un communiqué, l'entreprise affirme viser "à sauvegarder la compétitivité et assurer la pérennité d'Imperial Tobacco et de Seita face aux difficultés rencontrées sur les marchés européens et français".
A Riom, la CGT citée par le journal Le Monde, s’interroge sur l’avenir du site car il fabrique des petites séries, des cigarettes menthol, fines ou longues, que Bruxelles a décidé d’interdire en 2020.